Pays lointain…
Pays qui m’invite…
Pays pour demain,
Pays qui m’habite.
Jamais je n’irai si loin
Car il faudrait que je quitte
Tout ce et ceux qui sont miens.
Et où irais-je ensuite?
Mais, toi que l’aventure invite
Toi que rien ni personne ne retient,
Va allègrement vers qui te sollicite.
Vas…Vois…Vis…et, je t’en prie, reviens!
Du pays lointain,
De ce pays qui m’invite
De ce pays pour demain
De ce pays qui, en vain, m’habite…
© Madeleine Genest Bouillé, juin 2016