Deux belles planches de pin
qu’on a réservées à cet effet depuis déjà longtemps.
D’autres morceaux de pin plus petits;
des vis, des cordes, une scie, un marteau… de l’eau.
Tout plein d’autres outils… au cas où.
Sans oublier le galon à mesurer,
surtout pas!
Quelques jours de beau temps,
pas trop chaud… pas trop froid, du beau temps sec!
Une certaine habileté…
acquise depuis longtemps.
L’œil et la main justes.
Bien important : un brin de « jarnigoine »
et surtout, beaucoup de patience!
Et puis, le fleuve en face de la maison,
qui inspire et qui attend,
la chaloupe et son constructeur!
© Madeleine Genest Bouillé, 18 septembre 2017
(Nouvelle version d’un poème écrit en 1995)