Que faire, un dimanche de janvier, quand il y a une tempête?

Tout d’abord, je vous confie une chose que je n’avais jamais remarquée, mais que je constate cette année avec un certain déplaisir. Généralement, j’ai toujours quelque chose à lire, qu’il s’agisse des livres empruntés à la bibliothèque ou de ceux qui font partie de ma propre biblio. Mais là, je fais le tour de mes trésors et rien ne me tente. Je ne sais pas pourquoi. Parfois, c’est le titre qui ne me dit rien ou encore le livre est trop gros, pas envie de me taper 400 pages!  Ça peut être aussi, parce que je ne connais pas l’auteur et qu’il ne me dit rien qui vaille.

Donc, ce dimanche 12 janvier, dehors il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors. Hier ce n’était guère mieux; alors je me suis tapée deux films, un vieux Columbo de 1974… et pas le meilleur! Ensuite, Charlie et la Chocolaterie, un film de Tim Burton qui date de 2005. Tim Burton avait fait auparavant un film que j’aime beaucoup et que je revois presque chaque année, L’homme aux mains d’argent (en anglais The Scissor’s man) un film dont la musique est tellement belle! Est-ce que vous aimez les musiques de film?  Pour moi, c’est important. C’est ce qui reste dans ma tête quand le film est fini, c’est peut-être aussi ce qui fait que j’aime revoir le film.

Le détective Columbo, personnage qu’a rendu célèbre l’acteur Peter Falk.

Après ces films, j’ai sorti quatre livres; tout d’abord une grosse brique, l’intégrale illustrée des romans de Jane Austen, un cadeau que j’ai reçu au Jour de l’An. J’aime les romans de Jane Austen qui nous plongent dans l’Angleterre puritaine de la fin du XVIIIe siècle – début du XIXe. C’est écrit pas mal fin, mais sans mes lunettes, je devrais en venir à bout! Mais voilà, hier soir, je n’avais pas le goût d’entamer ce volume. C’est un peu comme quand on a un gros gâteau d’anniversaire et qu’on ne se décide pas à l’entamer: il est trop beau! J’ai plutôt sorti La cousine Bette, de Balzac, un livre qui appartenait à ma mère, et déjà lu il y a longtemps. Mais, non! Je me suis rappelé que je trouvais ça froid.  Ce n’est vraiment pas le temps de lire des histoires froides. Alors, comme ma bibliothèque est classée par ordre alphabétique, je suis tombée sur Le nain jaune, du Père Anselme Chiasson, un recueil de contes sortis tout droit des Iles-de-La-Madeleine. Après quelques pages, ça n’allait pas. Vraiment, c’est le genre de livre à lire par petites bouchées en été, dehors; ça se déguste comme un pique-nique! J’étais dans les « C », et  donc rendue à Christie, Agatha de son petit nom.

Photo d’Agatha Christie prise en mars 1946 dans sa maison de Greenway, dans le Devonshire.

Mais auparavant, il y avait justement un autre film de notre bon vieux Columbo, plus récent que celui d’hier (datant seulement de 1992 !!!) et ayant pour titre :  À chacun son heure. Mon  homme et moi, nous avons donc visionné ce film que nous n’avions jamais vu.  C’était un très bon Columbo!  Et après? J’ai choisi de lire Cartes sur table de ma vieille amie, Agatha Christie! Columbo et Agatha, ça fait la paire!

Avec tout ça, la tempête s’est calmée… le soleil s’est couché, pas tard. À ce temps-ci, les jours ne rallongent pas vite et on manque un peu, beaucoup de soleil! C’est pas bon pour le moral! En terminant, étant donné que je parle de lecture, il faut que je vous parle de mon auteur québécois préféré entre tous, Jean O’Neil. Ses livres sont pour la plupart des récits; il raconte les régions du Québec qu’il a parcouru de long en large durant sa carrière d’écrivain, de journaliste et d’agent d’information au service du gouvernement du Québec. Il doit avoir autour de 82-83 ans. Aux dernières nouvelles, il demeurait à Paris. Je ne crois pas qu’il soit décédé… on en aurait entendu parler. J’aime son œuvre, de long en large!  Il a un sens de l’humour parfois un peu caustique, mais je ne déteste pas ça. Et il met dans ses récits juste assez de fantaisie, pour qu’on ait envie de les relire. On a quelques-uns de ses livres à la Biblio du Bord de l’eau et moi, j’en ai quatre : Le Fleuve, Les Montérégiennes, Mon beau Far-West (où il nous emmène en Abitibi avec Champlain à bord de son auto!) et Le Roman de Renart, une merveilleuse fable!  Mon rêve : posséder tous les livres de Jean O’Neil!

Il est bon de rêver… et je vous souhaite à tous, une bonne année 2020, avec du rêve et de la fantaisie!

© Madeleine Genest Bouillé, 12 janvier 2020

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