Pourquoi un blogue? Pourquoi pas un blogue.
C’est comme un livre dont les pages se suivent de façon irrégulière, au gré de l’inspiration de l’auteur, c’est un livre et ce n’en est pas un. Pour débuter, car il faut un début à tout, voici un court texte qui explique ce que les mots représentent pour moi, les images qu’ils font naître dans mon imagination et les histoires qui en découlent. J’ai choisi ce texte en premier lieu, car il contient un des mots que je préfère: ESPÉRANCE!
Le coffre d’espérance
Quand j’étais petite fille, j’aimais écouter jaser les grandes personnes. Même si je ne comprenais pas toujours le sens de ce qu’elles disaient, je m’inventais ensuite des histoires et j’y mettais des mots que j’avais retenus…parce qu’ils me plaisaient. C’est ainsi que j’ai commencé à aimer les mots, qui dans mon imaginaire, devenaient des images.
Un jour, j’entendis l’expression « coffre d’espérance ». On parlait du mariage prochain d’une parente. On s’extasiait sur son coffre d’espérance qui était bien rempli à ce qu’il semblait. Suite à cela, quand on me demandait ce que je voulais faire quand je serais grande, je répondais : « Je vais avoir un coffre d’espérance ». Les grandes personnes riaient… et je me demandais bien pourquoi.
Plus tard, j’ai su ce qu’était un coffre d’espérance. Ce coffre, souvent en cèdre, que la jeune fille du temps passé remplissait de beau linge de maison, la plupart du temps cousu, tissé ou brodé de ses mains… dans l’espérance du jour où elle emménagerait avec un mari tout neuf, dans une maison bien à elle, pour y fonder une famille. Que d’espérance! Et pas seulement dans le coffre!
N’est-ce pas que toute la vie est un « coffre d’espérance »? On y emmagasine nos rêves et nos espoirs au fil des ans. Certains parmi eux ne sortiront jamais du coffre, comme ces belles serviettes d’invités qui n’ont jamais servi : elles étaient trop belles, ou pas assez pratiques. Par contre, on y retrouve encore des pièces du trousseau qui ont été maintes fois utilisées… comme leur propriétaire, elles ont du vécu!
Puissions-nous arriver à la fin de notre vie avec un coffre encore garni d’espérance. Non pas des espoirs frivoles comme ces fragiles dentelles, mais des espérances solides qui nous suivent toute la vie, un peu comme ces couvertures inusables pliées soigneusement au fond du coffre et que nous transmettons à nos descendantes…
© Madeleine Genest Bouillé 2010
ENFIN!!! Félicitations pour le blog, c’est une excellente idée!!!
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Bravo Mado! J’ai plaisir à te lire comme toujours. Pour le coffre d’espérance, j’avais 15 ans quand j’ai commencé à ramasser mon ¨trousseau¨ qui allait dans mon coffre de cèdre. Je l’ai encore d’ailleurs rempli de beaux souvenirs.
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